Dusty Springfield – Dusty In Memphis – 1969

The Dramatics – Any Time Any Place – 1979
1 juin 2010
E.O.L. – Elements Of Life – 1998
1 juin 2010

0 Comments

  1. Ania dit :

    Un standard.

    Cet album est d’une précision… D’une perfection. Incroyable, j’ai rarement entendu quelque chose d’aussi abouti.

    Dusty Springfield a une voix soyeuse, angélique, fragile, hyper-féminine et d’une infinie douceur. Comme touchée par la grâce…

    Cet album a donc été enregistré à Memphis, dans les légendaires studios d’Atlantic, par la jeune femme, native d’Angleterre et y vivant à l’époque.

    On raconte que l’enregistrement du LP a été ultra laborieux… Anecdote que l’on a bien du mal à croire quand on entend le résultat…

    A sa sortie, l’album ne rencontre pourtant pas le succès et ne trouve pas son public (pleine ascension du rock, le funk prend lui aussi petit à petit ses marques)… Pour devenir quelques années plus tard, un incontournable du genre (cas non isolé), et se voir récompensé, en 2001, d’un Grammy Hall Of Fame Award…

    J’ai écouté cet album piste après piste, sans rien zapper, j’ai même souvent activé le mode repeat. Genre de trucs qui ne m’arrive que très rarement.

    Je sais qu’il y a de vrais amateurs de slowjams sur ce site, pas forcément branchés Soul music… Mais sincèrement, essayez d’écouter cet opus, c’est le disque parfait pour vous. Vraiment.

    Plusieurs pistes m’ont presque fait monter les larmes aux yeux. Pas forcément par tristesse. Mais plutôt grâce à la beauté de cet album. Une vraie merveille.

    Le disque fait partie de la liste des 100 albums Soul/Funk/R&B (hyper intéressant comme bouquin au passage) cultes publiée par Olivier Cachin et Christophe Geudrin, il y a 2 ans. On pouvait lire ceci dans la chronique : “DUSTY IN MEMPHIS, la rencontre au sommet d’une extraordinaire voix blanche et de la grande musique noire américaine.”

    Mes connaissances sont clairement limitées dans ce domaine, surtout en comparaison avec eux (!), mais j’approuve complètement.

    “No Easy Way Down”, “Windmills Of Your Mind” et bien sur le terrible “Son Of A Preacher Man”, immortalisé par Tarantino dans Pulp Fiction. Le titre qui me fait le plus d’effet reste cependant “I Can’t Make It Alone”… Brrr, un frisson me parcoure. 🙂

    http://www.youtube.com/watch?v=vg-XIaz_LAU

    10/5. A écouter pendant des heures et des heures.

Laisser un commentaire