Lady Linn & Her Magnificent Seven : flânerie entre Pop, Jazz et Soul

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Son premier album Here We Go Again est disque de platine en Belgique et lui a valu le prix de la “Meilleure interprète féminine” et du “Meilleur album Pop” aux MIA 2010, l’équivalent des Victoires de la Musique. C’est donc après un succès confirmé au plat pays que Lady Linn arrive aujourd’hui en France, à l’occasion de la sortie de son second album No Goodbye At All, porté par l’irrésistible “Cry Baby”, premier extrait à la croisée de la Soul et de la Pop des années 60.

Entourée de son big band, les Magnificent Seven, et épaulée par Renaud Letang (Jane Birkin, Manu Chao, Feist…), Lady Linn a enregistré ce nouvel opus dans le studio Ferber, à Paris. Tout au long des 12 titres, la chanteuse nous transporte entre Pop, Jazz et Soul vintage, au moyen de cuivres étincelants et de mélodies tourbillonnantes.

Influencée par Duke Ellington, Dinah Washington ou encore Ella Fitzgerald, Lady Linn se rêvait pianiste de concert, avant de vivre ses premières expériences comme chanteuse dans des groupes de Rock ou de Hip-Hop. Durant ses années au Conservatoire, où elle étudie le chant, obsédée par le Jazz des années 30′, 40′ et 50′, elle monte son big band, les Magnificent Seven, avec qui elle tourne pendant 4 ans, sans faiblir, reprenant le répertoire des plus grands, avant de se lancer dans l’écriture. “J’ai été inspirée par les paroles des chansons de l’époque classique, mais ce sont des paroles d’aujourd’hui. Elles ne sont pas romantiques de la même manière, j’aime aussi qu’elles soient drôles, ironiques, amusantes pour le public comme pour moi”. Outre l’écriture, Lady Linn s’associe aussi sur cet album aux arrangements qu’elle partage avec son pianiste, Christian Mendoza : “Il sait comment colorier les chansons, comment les faire plus belles que je ne les écris.”

Le résultat ? À la manière d’une Amy Winehouse ou d’une Duffy, Lady Linn a su transposer un style, un univers, une émotion puisés dans la Soul et dans la Pop des 60’s, tout en conservant modernité et authenticité. Une musique d’aujourd’hui, éclatante et généreuse, portée par sa voix qui se balade sur la mélodie avec une drôle d’autorité mutine et une gouaille de titi new-yorkaise.

Découvrez Lady Linn & Her Magnificent Seven en concert à Paris, au Café de la Danse, le 8 juin 2012.

 

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