Eliza Doolittle, nouvelle crème pop/soul anglaise

Fraichement débarquée d’Angleterre, Eliza Doolittle arrive avec un son flirtant entre la pop d’une Lilly Allen et la soul des 70’s. Une hybride comme seule l’Angleterre est en mesure de nous fournir. Entretien avec cette nouvelle artiste prometteuse qui risque de bien vite vous faire chanter ses refrains dans le métro…

Bonjour Eliza ! Tu as commencé à chanter l’âge de 12 ans, quelles étaient alors tes influences ? Salut Soulrnb ! C’est bien ça. Quand j’ai démarré, j’écoutais beaucoup de UK Garage, beaucoup de R&B également avec des artistes comme Destiny’s Child et Lauryn Hill. En grandissant, je me suis ouverte à d’autres registres et à d’autres artistes : Stevie Wonder, Red Hot Chili Peppers, Radiohead…

Tu as signé un contrat d’édition à 16 ans, pourtant, malgré ton jeune âge, ta musique me fait penser à une combinaison de soul et de pop des années 70, comment as-tu acquis ce background musical ?Je pense que ma musique se nourrit de plusieurs genres et pas seulement de la musique des années 70. D’ailleurs, certains trouvent que ça sonne plus 60’s et d’autres 50’s (rires). En réalité, je crois qu’il n’y a rien de fait délibérément, ça vient beaucoup de la musique que j’écoute et qui m’influence lorsque je suis en studio…

Est-ce que Doolittle est ton vrai nom ? Ou est-ce un clin d’œil à Eliza Doolittle de la comédie musicale “My Fair Lady” ?C’est effectivement un nom d’emprunt. Doolittle est un surnom que j’ai pris par rapport à cette comédie musicale.

Les refrains de ton single “Pack Up” reprennent les paroles de “Pack Up Your Troubles In Your Old Kit-Bag”, une chanson utilisée lors de la première guerre mondiale par l’armée anglaise. Comment t’es venue l’idée de reprendre ce morceau ?En fait, les lyrics de mon morceau me sont venus à l’esprit lorsque j’écoutais cette chanson. Je me suis dit, “Tiens, pourquoi ne pas garder le morceau en l’état avec ces mêmes paroles ?” (rires)

{module [370]}

Penses tu que le fait de reprendre ce refrain peut choquer certaines personnes ?Je ne sais pas… Je veux simplement que les gens prennent du plaisir avec le morceau et que ce dernier donne la pêche !

Sur le refrain on entend un certain Lloyd Ware… [Elle me coupe en me montrant du doigt un monsieur assis à une table]Il est juste là !

Ah, tiens, il ne ressemble pas à celui qu’on voit dans le clip ! (rires)Non c’est vrai ! (rires) En fait, le titre a été tourné en Jamaïque et malheureusement il n’était pas là…

Tu le connais depuis combien de temps ?Je l’ai rencontré lors de la session d’enregistrement du morceau et l’alchimie s’est faite naturellement.

Deux singles sont déjà sortis, quel sera le troisième ?Mmmh… Je pense que ça sera “Rollerblades”, un morceau qui fonctionne déjà assez bien au Royaume Uni.

En faisant quelques recherches sur le net, je suis tombé sur la vidéo de “Piano Song”, qui n’est pas sur l’album, est-ce que tu peux nous en dire plus sur ce titre ?C’est un vieux morceau que j’ai enregistré il y a deux ou trois ans. Je l’ai sorti par curiosité, pour voir ce qui arriverait (rires). C’était avant que je commence à travailler sur mon album, on va dire que c’était une expérience.

Envisages tu de faire une tournée en France ?Je suis actuellement en train de préparer un mini tour qui pourrait se produire à la fin de l’année. Faire une date a Paris, Francfort, Vienne, pourquoi pas ? Si les gens aiment mon album, alors je viendrai à coup sûr ! (rires)

Comment occupes-tu ton temps libre ?Je t’avoue qu’en ce moment je n’en n’ai pas vraiment !Mais j’aime jouer au football et regarder des matchs, je suis une inconditionnelle d’Arsenal et d’Arsène Wenger ! Donc en fait je devrais supporter la France lors de la coupe du monde ! (rires)

Et bien merci à toi pour cette interview Eliza, on te souhaite le meilleur ! Le mot de la fin ?

MySpace

Site Officiel

Ecouter l’Album