Rearview : Back to the future avec The Transitions (2001)

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Lorsqu’on est confronté à Back In Da Days la première fois, on se demande forcément quelle est la date de sortie de l’opus… Mais ne vous y trompez pas, derrière cette cover très élégante, dégageant une ambiance digne de la période de la prohibition, se cache en réalité un album sorti en 2001 ! Et cet album, croyez-moi, ce n’est pas rien. Je pense qu’aucun autre ne remporte autant l’adhésion parmi les R&B addicts que celui-ci.

The Transitions est un trio composé de Rashawn Worthen, Balewa Muhammad et enfin Charles “Gator” Moore. A l’origine de ce groupe et à la production de l’opus, nous ne retrouvons ni plus ni moins que Mike Bivins de BBD.

L’album a été pensé comme une BO de film, en témoigne le synopsis imaginé dans le livret qui reprend la vie factice de Charles “Gator” Moore ! Niveau son, 11 tracks, dont l’intro, nous sont proposées.

Mike Bivins les surnommait les nouveaux Temptations, ce qui s’explique par le style prédominant sur l’ensemble des chansons : une formule qui mixe avec une efficacité déconcertante des productions plutôt Soul tout en privilégiant une façon de poser plus proche du début des années 2000.

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The Transitions ont donc opté pour le rassemblement des générations. Charles Gator Moore nous montre sa voix éraillée et toute l’étendue de son répertoire sur des titres aussi puissants que “Ghetto Laws”, “Back in Da Days” (produit par KayGee qui frappera un grand coup avec Urban Mystic sur des sons dans la même veine 3 ans plus tard) ou encore “Straight Fucking”. Car ce qui marque lorsqu’on écoute cet album, ce sont les talents d’interprétation de notre trio, bien qu’on puisse regretter que toutes les chansons restent sur des thématiques proches les unes des autres, à savoir la vie dans le ghetto et la façon de s’en sortir.

On appréciera énormément le titre “New York, NY” et son atmosphère à l’ancienne tellement travaillée, bruit de craquements de vinyls inclus ! Comment ne pas succomber également au titre “5th Of Gin” où nos compères nous content les déboires d’un futur prisonnier qui passe une dernière soirée avec sa femme et se rend compte qu’il ne sera pas là lorsque son fils naîtra…

A défaut de ne pouvoir vous acheter une DeLorean pour voyager dans le temps, vous pouvez déjà vous procurer cet album les yeux fermés !

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